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Résidus de boyage

Le broyage est la meilleure technologie disponible aujourd’hui, tant sur le plan du recyclage que sur le plan environnemental, pour recycler les ferrailles légères et les véhicules hors d’usage.

Les métaux ferreux sont triés par attraction magnétique, la part restante est appelée résidus de broyage.

Les résidus de broyage subsistants sont répartis en deux fractions :

  • une fraction légère (mousses, plastiques, textiles, bois)
  • une fraction lourde (bois, caoutchoucs, métaux non ferreux, minéraux, plastiques).

GDE dispose de trois unités exclusives de tri de ces résidus permettant une séparation optimale des matières :

  • pour la fraction légère : une ligne de post-traitement des résidus de broyage
  • pour la fraction lourde : une ligne de tri haute technologie permet de séparer les produits afin de les rendre immédiatement exploitables par l’industrie métallurgique.

Cette filière de tri illustre la politique de R&D de GDE qui représente un peu plus de 5% de son CA.

Aujourd’hui l’offre de GDE est l’une des plus complètes de la filière du recyclage en Europe pour la production des métaux ferreux et non ferreux.

GDE est une des rares entreprises capable de trier les plastiques contenus dans les résidus de broyage afin de les faire renaitre en une matière directement exploitable par l’industrie.

La sophistication technique de ces procédés permet d’en séparer tous les éléments. Aux cotés des métaux non ferreux et des plastiques qui sont triés finement par famille, il subsiste une fraction de déchets dits « ultimes » qui, pour l’instant, ne peuvent être ré-introduits dans le circuit de la production industrielle.

Ces déchets « ultimes » sont constitués de terres, de mousses diverses, de verres de textiles et de caoutchoucs. Ils sont assimilés à des déchets banals, non toxiques. Les caoutchoucs sont souvent utilisés comme combustibles de substitution dans la filière cimenterie.

Aujourd’hui, la recherche scientifique travaille la possible transformation de certains de ces déchets (les mousses notamment) en carburant, d’autres recherches visent à les transformer en matériaux de construction.

C’es la raison pour laquelle ces ultimes, banals, non toxiques et sans dangers pour l’environnement, sont aujourd’hui stockés dans des CSDND (centre de stockage de déchets non dangereux).

L’objectif de GDE est de concevoir des CSDND qui permettront l’accès futur à ces matières lorsque les technologies à venir permettront leur valorisation.